Jamais l'ombre d'un arbre
Une oeuvre musicale où théâtre, cirque (roue Cyr) et paysages virtuels (projections sur écran) montrent les
interdépendances et les équilibres entre les différentes formes du vivant.
Sur scène, initié par la matière sonore et la musique, un dialogue se tisse entre trois présences : une violoniste, un comédien et un circassien.
Des images projetées, évoquant la puissance et la permanence des forces de la nature, invitent à penser la place de l’humain parmi les êtres et les éléments.
Des textes originaux interprétés par un comédien-récitant, exposent des situations inédites relatées par les
animaux sauvages et les arbres : une chevrette, un oiseau nocturne, un lion de mer, un chêne centenaire, un acacia du désert. Ils observent l’humanité et nous content les liens qu’ils entretiennent avec elle.
Le violon suscite, anime, guide, rythme les interventions des interprètes sur scène.
Une bande-son fait entendre le bruissement du monde, minéral, animal, végétal, humain, comme un écho réverbéré à travers un écran ouaté. Des sons d’animaux, sonars, sons électriques, s'entrelacent à la voix du contre-ténor Sébastien Fournier. Le final fait entendre une récriture d'Ombra mai fu de Haendel, qui donne son titre au spectacle.
Dans un mouvement sans commencement ni fin, l'artiste-circassien et sa Roue Cyr figurent les processus de la
nature et les cycles du vivant.
« Plus [les animaux] disparaissent, balayés par l’endémie et la pollution humaines, plus ils font retour dans nos imaginaires »
Anne Simon